E86 - Plus on écoute, plus on apprend
Conversations avec... Catherine (@catherineangus_hearyougo)
Salut 👋
Comme promis, voilà la transcription de l’épisode 86 de Passerelles. Mon invitée s'appelle Catherine. Elle a un vrai don pour raconter des histoires d'une manière captivante. Avec Catherine, on partage des points communs, dans nos parcours, dans la manière dont on envisage l’écoute aussi. Elle aussi, elle a un podcast, un podcast merveilleux, qui s’appelle Hear You Go. N’hésite pas à partager tes réflexions et à poser tes questions dans les commentaires !
Pour en savoir plus sur Catherine, tu peux consulter son site internet : englishwithcatherine.com Tu peux également la retrouver sur Instagram.
Bon week-end,
Emilie
Bienvenue dans Passerelles, un podcast pensé pour éveiller la curiosité des apprenantes et des apprenants de français. Je m’appelle Emilie et cette semaine, comme d’habitude, je vous invite à prendre quelques minutes pour qu’on réfléchisse ensemble à une question. Dans chaque épisode, j’essaye de vous proposer des sujets différents à explorer. Mon but, c'est juste de partager avec vous quelques pistes de réflexion et de vous encourager à vous poser des questions, en français. Aujourd’hui, on se retrouve avec une conversation. Mon invitée du jour a un vrai don pour raconter des histoires d'une manière captivante. Elle et moi, on partage des points communs, dans nos parcours, dans la manière dont on envisage l’écoute aussi.
Mon but, c'est d'encourager les élèves à vraiment écouter, mais écouter les sons de l'anglais. Pas seulement les mots et les idées, mais les sons. Parce que c'est en faisant cela qu'on peut parler.
Avant de continuer, une information importante : la transcription de cette conversation est disponible gratuitement. Le lien pour y accéder se trouve dans la description de cet épisode. Catherine est enseignante, elle est prof d’anglais en ligne. Je sais pas si vous l’avez deviné en l’écoutant, mais elle est Canadienne. Catherine vit donc au Canada, et plus précisément à Ottawa, la capitale. Et elle aussi, elle a un podcast, un podcast merveilleux, qui s’appelle Hear You Go. Après avoir vécu pendant de nombreuses années aux États-Unis, elle est rentrée au bercail avec sa famille. Je crois que j’ai déjà expliqué cette expression, dans un ancien épisode du podcast. Mais ça fait pas de mal de réviser un peu. Rentrer au bercail, ça veut dire revenir chez soi, dans son pays natal. Depuis son déménagement, Catherine a recommencé son parcours en français. Et c’est comme ça qu’elle a découvert mon podcast. Comme vous, Catherine est une auditrice de Passerelles. Et c’est comme ça qu’on s’est rencontrées. L’expérience de Catherine à l’étranger a été l’occasion, entre autres, de créer des liens, de faire des rencontres qui l’ont marquée.
[02:54] Dans l’épisode de cette semaine, la question qu’on va se poser, c’est la suivante : Écouter les gens qui nous entourent, écouter en profondeur, qu’est-ce que ça nous apprend ? Avec Catherine, on a parlé de son histoire avec l’apprentissage du français, de l’énergie de ses élèves et de ce qu’on gagne, quand on fait attention à l’écoute.
Pour commencer, vous savez que j’aime bien demander à mes invitées de me décrire la pièce où elles se trouvent au moment de notre conversation. Dans une pièce, il y a toujours un objet qui raconte une histoire. Pour la petite anecdote, pendant cette conversation, Catherine était dans son placard. Un placard, c’est comme une armoire. C’est un meuble ou une petite pièce fermée par une porte. C’est un espace où on peut ranger des choses, comme des vêtements par exemple. Alors, pourquoi elle se trouvait là ? Et bien, enregistrer dans une petite pièce, ça aide avec la qualité de l’audio. Moi, j’enregistre dans mon bureau qui est assez petit. Devant moi, j’ai des livres, des coussins, une couverture, plein de choses qui peuvent absorber le son, et réduire un peu l’écho pour essayer d’arriver à un résultat qui soit le plus agréable possible à écouter pour vous. Voilà ! On fait ce qu’on peut avec les moyens du bord quand on a pas forcément accès à un studio professionnel.
[04:44] Dans l’extrait que vous allez entendre, Catherine nous parle de son bureau. C’est un petit coin dans son sous-sol où elle peut voir, par la fenêtre, s’il fait beau. Si vous allez sur son compte Instagram, vous verrez une série de vidéos courtes. Dans ces vidéos, Catherine nous parle depuis son bureau. Et derrière elle, on peut apercevoir plusieurs photos.
C'est important de partager que, puisque j'enseigne en ligne, quand moi j'enseigne, je vois ce qui est en arrière de moi [derrière moi]. Alors, en arrière de moi, j'ai quatre photos et toutes les quatre sont vraiment importantes pour moi. Il y a une photo de notre mariage, une photo de... un moulin. C'était à Avignon, il y a beaucoup d'années, en 1992. Mais pour moi, c'est un symbole que le monde, ça tourne toujours, tous les jours. Et même si c'est une journée mauvaise, ça continue. Il y a deux autres [photos]. Une de mes enfants quand ils étaient jeunes et jouaient, à notre chalet de famille. Alors, c'est un lieu très important. Et finalement, la photo que je regarde toujours, c'est ma fille qui danse. Elle danse avec un masque parce que c'était durant la pandémie. C'est vraiment, comme j'ai dit, un coup de cœur. Elle ne pouvait pas danser avec les autres danseuses durant la pandémie parce que son père avait le cancer. Alors, c'était trop dangereux pour elle de danser avec les autres filles. Mais finalement, en mai 2021, l'école secondaire a autorisé un spectacle de danse, dehors. Et c'est pas facile de danser sur la terre, parce que le terrain n'est pas plat. C'était un moment très joyeux. Et le nom du spectacle était : Ensemble, à part. Et la photo, c'est elle avec ses bras étendus. C'est vraiment émotionnel. Alors, quand je vois ça, c'est un autre symbole de ce qu'on peut réussir, même si le voyage est vraiment difficile. Alors, c'est tellement émotionnel. Mais je pense que ça me donne de la motivation, quand je vois les élèves qui ont des difficultés. Ça va, ça va, on peut réussir, on peut le faire.
Si je regarde autour de moi, je vois deux photos. Une photo de ma petite sœur et moi quand on était petites. Et une autre de mes grands-parents. Ils sont de dos, autrement dit avec le dos tourné. On voit pas leur visage. Et ils marchent en se tenant par la main. C’est une très belle image, une image très symbolique aussi. Et vous, si vous regardez autour de vous, est-ce que vous voyez une photo ? Elle raconte quoi, cette photo ?
[08:44] Quand j’ai demandé à Catherine comment le français était entré dans sa vie, elle m’a expliqué qu’elle n’avait pas vraiment eu le choix. C’est sa mère qui a voulu que ses enfants aillent à l’école dans un programme d’immersion.
C'était vraiment un voyage, un apprentissage naturel parce que j'allais à l'école en français, depuis l'âge de 5 ans à 19 ans. C'était complètement en français pour l'école primaire. Et à l'école secondaire, si on voulait finir l'école secondaire avec un diplôme qui disait que nous étions bilingues, il fallait prendre... je crois que c'était la moitié de nos cours en français. Alors oui, j'habitais... même si j'habitais dans un environnement anglophone, je parlais et j'écoutais le français tous les jours. Je pensais pas que j'étais en train d'apprendre une langue. C'est seulement ce qu'on faisait. Mais je regrette que, après l'école secondaire, à l'université, j'ai pas continué avec le français. Et j'habitais à Toronto, et après à New York et New Jersey, et j'avais pas besoin [du français]. J'ai appris l'espagnol, mais c'est une autre histoire. Quand on a pris la décision de retourner au Canada et à Ottawa, j'ai pris la décision que... ok, je retourne à une ville bilingue, j'ai des amis francophones et on parle toujours en anglais. Pourquoi ? J'aimerais avoir la chance de participer dans cette culture française de ma ville. Quand j'ai déménagé, j'habitais chez mes parents et, tous les jours, je marchais et j'écoutais Passerelles. Et après ça, j'ai commencé à lire encore en français. Et finalement, j'ai pris la décision d'engager une prof française parce que je manquais... l'aspect de parler. Je sentais que oui, ok, je peux comprendre ce que j'écoute, je peux comprendre beaucoup de ce que je lis. Mais je parle pas. Et finalement, j'ai... c'est intéressant, j'ai une élève qui apprend l'anglais avec moi, ici à Ottawa. Elle vient de Corée et elle apprend le français aussi. Et elle était membre d'un club littéraire dans une des bibliothèques près de chez moi, et elle a dit : tu veux venir rejoindre le club littéraire ? Bien sûr, je veux rejoindre ce club littéraire. Et toutes les femmes sont francophones québécoises. C'est pas facile quand la conversation passe très vite, mais elles sont vraiment patientes avec moi et Mirah. Alors oui, je continue l'apprentissage. Et ça me donne beaucoup de joie, beaucoup de joie.
L’apprentissage qui dure toute la vie, avec des pauses plus ou moins longues, des rencontres qui nous ouvrent de nouvelles perspectives, c’est une jolie manière d’envisager cette expérience. Pendant notre conversation, Catherine a partagé une idée importante avec moi sur le sujet de l’apprentissage. Une idée que je voulais vous transmettre. On peut apprendre assez d’une langue pour communiquer, à un niveau basique, bien sûr. Mais, on a pas besoin d'étudier pendant des années et des années, avant d'utiliser la langue, avant d’aller à la rencontre des personnes qui parlent cette langue. Quand on fait ces petits efforts, le résultat, c’est qu’on tisse des liens avec ces personnes. Parce qu’elles apprécient qu’on fasse l'effort d’utiliser cette langue et de s’intéresser à leur culture. Utiliser une langue, c’est parfois se tromper, dire un mot à la place d’un autre. Catherine nous raconte une petite histoire qui s’est passée alors qu’elle travaillait à Genève, en Suisse.
La première journée du travail, j'ai marché au bureau. Et il y avait la personne administrative, elle s'appelait Fatou. Elle m'a montré mon bureau et toutes les choses dont j'aurais besoin pour travailler. Et j'ai dit : Fatou, où est-ce que je peux trouver les plumes ? Et elle m'a regardée comme si j'avais trois yeux ! Et je savais qu'elle [se disait] : qu'est-ce qu'elle veut cette Canadienne, une plume, une plume ? Et elle a dit : mais pourquoi tu veux une plume ? Et j'ai dit : pour écrire. Et elle a dit : ah tu as besoin d'un stylo. Et j'ai jamais, jamais oublié ça. Parce que, bien sûr, je connaissais le mot stylo, mais je sais pas pourquoi j'ai dit "une plume". Et alors, j'ai jamais, jamais oublié qu'on a besoin d'un stylo pour écrire ! C'est une expérience dont je me souviens parce que c'est ce qu'on fait, quand on apprend une langue. On oublie un mot. On oublie toujours. Et c'est drôle parfois. Mais c'est ce qui arrive, quand on essaye, le mot est là, mais pas toujours juste là. Et ensuite, ok, je retourne à ta question de vivre à l'étranger. J'ai jamais pensé que je j'allais vivre aux États-Unis pendant 21 ans. On a pris la décision pour... on a dit 2-3 ans, mais c'était 21 ans. Et oui, je crois que j'ai vécu la plupart de ma vie adulte aux États-Unis, à New York et New Jersey. Et bien sûr, je me suis fait beaucoup d'amis, j'en ai profité... de ce que New York fait de mieux, les musées, les spectacles de théâtre. Et une ville vraiment cosmopolite, une ville multiculturelle, une ville que j'adore et je hais à la fois.
Quand on vit si longtemps, pendant vingt-et-un ans, dans un autre pays que le sien, c’est une expérience qui cause des sentiments très forts.
[16:50] Ce qui a marqué Catherine, dans cette expérience, ce sont aussi les élèves qu’elle a croisés pendant toutes ces années.
Quand on écoute les histoires des personnes qui ont fait le choix de partir de leur pays natal, de recommencer aux États-Unis et à New York, c'est pas facile. C'est une ville vraiment chère. Il y a beaucoup de gens. Mais j'ai beaucoup d'admiration pour mes élèves que j'avais en ce temps. Parce que, bien sûr, beaucoup sont partis de pays où leur vie était vraiment difficile. Et ils ont rencontré une vie difficile encore une fois. Mais leur capacité de... oui, je suis ici, je vais apprendre l'anglais, mes enfants, ils sont sécures. J'ai beaucoup d'admiration pour ce qu'ils ont fait, pour changer leur vie. Et ça m'a aidée quand, moi, j'avais des jours où je pensais... c'est horrible, de les écouter. Et continuer, que oui, c'est pas tout mal, il y a beaucoup de bonheur. Je pense que c'est la leçon la plus puissante, est-ce que je peux dire ça, de toutes mes années aux États-Unis : l'énergie de mes élèves là.
L’énergie de ses élèves qui ont tout quitté pour recommencer leur vie aux États-Unis, c’est la leçon la plus puissante que Catherine retient de toutes ces années. En échangeant avec eux, elle s’est questionnée sur l’approche de l’apprentissage dans les écoles où elle travaillait.
Durant la pandémie, avant la pandémie, je travaillais dans plusieurs écoles et une université. Et dans tous mes cours, j'utilisais un livre, et je commençais à questionner l'utilité de beaucoup des matériaux, des ressources que j'utilisais. Parce que, vraiment, tous les élèves, quand on demandait : pourquoi tu veux apprendre l'anglais ? C'était : il faut parler en anglais, j'habite aux États-Unis, faut que je parle la langue. Mais les ressources, je pense pas qu'elles les amenaient à parler. Ils étudiaient la langue, mais comme un sujet, comme l'histoire, comme la biologie. Alors, j'étais un peu "délusionnée", est-ce que c'est un mot en français ?
Pour répondre à la question de Catherine, le mot désillusion existe bien en français. La désillusion, ça évoque la déception, le désenchantement. Elle était donc un peu désabusée, désenchantée.
[20:54] Cette désillusion, une conversation avec Martha, une de ses élèves qui écoutait des vidéos de grammaire sur YouTube… Ce sont des graines qui ont poussé Catherine à s’intéresser à l’écoute dans le contexte de l’apprentissage.
Alors, Martha qui écoutait YouTube, les livres qui, je pensais, faisaient pas ce que je voulais... Et ensuite, j'ai déménagé, on a déménagé, et j'ai découvert Passerelles. Et moi, je savais que c'était pas le temps de prendre les leçons avec une personne ou dans une classe. Alors j'ai pris la décision de... ok, je vais écouter du français chaque jour. Je vais écouter quelque chose, je vais écrire. Alors, quand j'écoutais Passerelles et je voyais comment tu enseignais, vraiment, parce que bien sûr on apprend quelque chose. On apprend quelque chose au sujet des livres ou l'artiste Suzanne Valadon ou le goûter. Et c'est vraiment enrichissant d'apprendre quelque chose de nouveau. Mais on apprend aussi les mots. On apprend les expressions qui se répètent d'un podcast à l'autre. Et plus j'écoutais, plus j'apprenais. Et alors, j'ai commencé à lire, à m'éduquer plus sur ce qu'on gagne, quand on fait attention à l'écoute.
Découvrir des histoires, mais aussi de nouveaux mots, de nouvelles expressions qu’on pourra réutiliser ensuite, c’est ce qu’on gagne, quand on fait attention à l’écoute. Pour Catherine, écouter, c’est pas seulement écouter les mots et les idées, mais aussi les sons. Parce que c’est en faisant ça qu’on peut parler.
J'ai pris des cours pour développer un peu ce que je voulais enseigner. Et c'est pour ça que je me suis trouvée dans cette... c'est comme une roue. Mon but, c'est d'encourager les élèves à vraiment écouter, mais écouter les sons de l'anglais. Pas seulement les mots et les idées, mais les sons. Parce que c'est en faisant cela qu'on peut parler, comme ça. Et toi aussi, quand je t'écoute, chuis [je suis] ou ya [il y a]. Quand on fait ces contractions, quand on fait ces réductions, c'est tellement intéressant. Comme une élève, quand j'écoute l'intonation ou le rythme du français. Parce que, moi, je parle français, je pense, avec un rythme anglophone. Et alors, il y a des fois où je sais que c'est pas correct. C'est ma manière de parler maintenant et je veux, je veux être... j'essaye. Mais quand on fait attention à ces choses-là, c'est une lumière de : ah ok, je comprends maintenant, intéressant. Ou j'écoute ce mot, j'écris ce mot, et quand je regarde la transcription : ah, c'est pas ça, elle a dit ça ! Alors, quand on voit ce qu'on écoute bien et ce qu'on ne peut pas écouter, ce qu'on a pas vraiment compris, ce sont les moments où on apprend.
On a chacun et chacune notre manière de parler. Tant qu’on essaye de communiquer, tant qu’on se comprend, c’est le plus important. Dans l’extrait que vous venez d’écouter, Catherine nous donne un petit avant-goût de sa routine d’écoute. Pendant notre conversation, elle m’a parlé des cinq étapes qui constituent cette routine. Elle utilise l’image du puzzle. Toutes les étapes sont comme les pièces qui s’emboîtent les unes avec les autres… S’emboîter, ça veut dire s’assembler. Les pièces s’assemblent pour former un puzzle qui nous amène à une compréhension en profondeur. La routine d’écoute de Catherine, vous n’allez pas l’entendre dans cet épisode. Parce qu’on arrive déjà à la fin de cette conversation. Mais, je ne suis pas cruelle, et surtout, c’est un passage de notre échange trop important pour que je le garde pour moi. Je veux vraiment que vous puissiez l’écouter en entier. Du coup, les cinq étapes de cette routine, vous allez pouvoir les entendre dans ma newsletter. Pour celles et ceux qui le savent pas encore, je publie une newsletter mensuelle. C’est gratuit. Et vous pouvez vous inscrire. Dès que cette newsletter sera en ligne, j’ajouterai le lien dans la description de cet épisode. Et vous pourrez écouter tout ça. Allez écoutez cet extrait supplémentaire ! J’insiste, vraiment, on a beaucoup à apprendre des conseils concrets qu’elle nous donne sur l’écoute.
[27:15] Avant qu’on se quitte, Catherine partage quelques réflexions avec nous. Des réflexions qui se résument en deux mots : gentillesse et réécouter.
Dans mon travail, dans le podcast, dans mes cours, dans mon processus d'apprentissage, la vie est vraiment courte. Et on a pas besoin... même si on a besoin d'écrire un examen pour quelque chose de professionnel, l'apprentissage doit être une expérience, on vient à la table avec un sens de curiosité et d'aventure. Et vraiment, commencer avec écouter, écouter les gens qui nous entourent, écouter vraiment plus que la première profondeur, mais écouter à d'autres profondeurs et être gentil avec soi-même. Être gentil avec soi-même et il n'y a rien de mal à réécouter plusieurs fois. Alors peut-être, c'est ça. Je finis avec ça, gentillesse et réécouter.
Non, c'est un super conseil et ça rejoint plein de choses, plein d'aspects qu'on a évoqués un peu plus tôt. Et oui, ça, c'est parfois un conseil qu'on oublie, d'être gentil avec soi-même, de faire preuve de bienveillance avec soi-même, c'est important dans la vie et dans l'apprentissage et... Et voilà, merci Catherine !
Oh merci Emilie ! Je pense qu'on pourrait parler pour quelques heures de plus, mais on on a pas le temps mais...
Voilà ! C’est tout pour cette semaine. Merci encore à Catherine pour sa confiance. Comme toujours, je vous encourage à rejoindre la communauté du podcast sur Patreon. C’est un espace d’échange où je partage des ressources et les transcriptions des épisodes. Pour soutenir le podcast, vous pouvez en parler autour de vous et mettre une note sur Apple Podcasts et Spotify. Et puis, si vous avez écouté l’épisode jusqu’à la fin, n’hésitez pas à m’écrire pour partager vos réflexions avec moi. En attendant, je vous remercie d’avoir pris le temps de nous écouter, Catherine et moi, et je vous donne rendez-vous bientôt pour le prochain épisode. À très vite !