Je n'oublierai jamais la première fois que...
Pour aller plus loin après les épisodes de juillet...
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Salut 👋
Si tu es comme moi en été, tu essayes de ne pas passer trop de temps devant les écrans. Alors, je vais faire court et simplement partager quelques nouvelles – une qui concerne ton apprentissage et une autre un peu plus personnelle – avec toi.
Dans le podcast, en juillet, on a parlé de beauté et de la peur de « mal parler ». Et dans les coulisses de Passerelles, j’avance sur un autre projet qui réunit tout ce que j’ai appris en faisant des erreurs, en échangeant avec les auditeur.ices du podcast.
Une ressource inspirée par mes ateliers, des rencontres que j’organise tous les mois avec des personnes qui apprennent le français comme toi. Une ressource qui invite à la réflexion et à la conversation.
Une première conversation en français, c’est un souvenir qui marque. Quels souvenirs gardes-tu de ta première expérience avec la langue française, ton premier cours par exemple, ou ta première interaction avec un.e francophone ?
Les ateliers de conversation, c’est ma plus belle découverte de l’année dernière. Mon seul problème, c’est que les places disponibles sont limitées. Et puis, il y a aussi les contraintes de temps et le décalage horaire.
Trouver des ressources qui te parlent, c’est fondamental pour continuer de cultiver ta curiosité en français, garder l’envie et la motivation de mettre en pratique ce que tu apprends. T’aider à faire ça, c’est le but de ce premier kit de conversation.
Il sera disponible avant la rentrée de septembre, à un prix tout doux. Pour en savoir plus sur le contenu de cette nouvelle ressource et la date exacte de son lancement, ne manque pas les épisodes de Passerelles qui arrivent en août !
Pour la nouvelle un peu plus personnelle, on se retrouve à la toute fin de cette lettre, dans la section “tu as un message à partager ?”.
La chose la plus importante, c’est de ne pas avoir peur. On arrive jamais à la perfection. Il faut accepter ça et, en dépit de ça, savoir que les erreurs nous aident à apprendre. Si on ne fait pas d’erreur, c’est parce qu’on ne parle pas.
Les conversations nous font entrer dans un monde différent. C’est ça qui me donne beaucoup d’énergie.
Je te laisse avec ces quelques paroles pleines de sagesse prononcées par l’un des participants pendant un atelier de conversation “Histoires d’apprenant.e”.
Comme toujours, si tu souhaites partager tes réflexions avec moi ou me poser des questions, n’hésite pas à répondre à cette lettre.
À très vite,
Emilie
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Au mois de juillet, on a parlé de ce qui se joue dans notre quête (sans fin) de beauté et de l’influence qu’elle peut avoir sur nos vies. On a également évoqué l’insécurité linguistique et pourquoi on a peur de « mal parler ». Dans cette section de la newsletter, je reviens sur des expressions que j'utilise dans les épisodes du podcast.
Comme les motifs d’un kaléidoscope, les définitions de la beauté se succèdent dans le temps. La beauté, c’est quelque chose de situé, à la fois historiquement et socialement. Et dans toutes les sociétés humaines, souvent, on “ne se contente pas de” son corps.
Se contenter de quelque chose ? Ça veut dire en être satisfait.
Quand on est si attaché à défendre une certaine idée du « bien parler », ça peut générer de l’insécurité linguistique, pour les autres et pour soi-même. Parce que plus on met la barre haut, plus c’est difficile d’“être à la hauteur”.
Être à la hauteur ? C’est être capable de quelque chose, et donc atteindre son objectif.
Si tu as un doute sur un mot que j'utilise dans le podcast, n'hésite pas à m'écrire. Je suis heureuse de t'apporter quelques précisions si tu as des questions !
Où trouves-tu du beau dans ton quotidien ? Si on prête attention aux détails, on peut trouver de la beauté en observant le monde qui nous entoure, en écoutant, en lisant… Cet été, je trouve du beau dans les balades en forêt, dans les histoires qu’on me raconte, dans les mots. Je repense à un petit livre : Coquelicot et autres mots que j'aime d’Anne Sylvestre, une sélection de mots qui l’inspirent. Pour illustrer le mot sœur, elle écrit : “On n’y peut rien c’est dans le sang / La faute à papa et maman / C’est mon souci c’est ma douceur / C’est ma sœur.” Un extrait à savourer…
En français, il y a des expressions qui n’aident pas avec le sentiment d’insécurité linguistique. “Parler français comme une vache espagnole” en fait partie. Cet épisode de Karambolage revient sur les origines de cette expression bien française. Mais alors, comment vaincre la peur de mal parler ? Pour reprendre le pouvoir sur la langue, la linguiste Laélia Veron nous dit que ce qui fonctionne vraiment, c’est la formation collective sur le long terme. “Regroupez-vous. […] Apprenez à consolider votre parole dans ces espaces semi-privés pour mieux pouvoir la prendre en public.”
P.S. – Pour la nouvelle un peu plus personnelle, je te laisse avec une photo que j’ai prise la semaine dernière. Je n’oublierai jamais le matin où, pour la première fois, le mot “enceinte” est apparu sur le test de grossesse.
Le chemin qui a suivi a été semé d’embûches. Le chemin qui a précédé ce matin-là n’a pas été très simple non plus. Mais c’est une histoire pour un autre jour. Si, toi aussi, tu rencontres des difficultés dans ton chemin vers la parentalité, je pense fort à toi.
C’est important de garder l’espoir, car on ne sait jamais ce que la vie nous réserve.
Aujourd’hui, c’est une chance de pouvoir (enfin sereinement) partager ce (pas si) petit secret que je garde depuis quelques mois et qui commence à devenir difficile à cacher.
C’est un espace où tu peux accéder aux transcriptions et à des ressources supplémentaires qui accompagnent les épisodes de Passerelles ; et aussi à Chère Emilie, des messages audio courts où je réponds à des questions posées par les auditeurs et les auditrices du podcast. Et puis, j’organise une réunion par mois sur Zoom pour qu’on puisse échanger ensemble et réfléchir en français (replay audio disponible). Si ça te dit, on se retrouve sur Patreon !